Mon deuxième brevet d’invention fut un succès commercial, il n’a jamais été copié pendant 20 ans.
Certes c’était en 1983, trouver une bonne idée semble bien sur plus difficile aujourd’hui car depuis ce temps là, beaucoup d’eau est passée sous les ponts et on peut penser que tout a été inventé.
Détrompez-vous…
Déjà dans les années 80, des centaines de milliers de brevets avaient déjà été déposés lorsque j’ai osé pour la première fois me jeter à l’eau.
A cette époque je n’étais pas fier car mon idée ne me paraissait pas sensationnelle et je la trouvais trop simple pour qu’elle ne soit copiée.
Alors que mon premier brevet d’invention avait été fait en dépit du bon sens par un cabinet professionnel CPI, vous devez vous demander pourquoi ai-je renouvelé l’opération et confié une nouvelle fois à un CPI le soin de rédiger mon deuxième brevet.
Tout simplement parce que je considère que pour apprendre il faut tenter de copier ceux qui savent faire.
A l’école, ce n’est pas bien de copier sur son voisin, dans la vie c’est fortement recommandé.
Messieurs les professionnels, je trouverai le meilleur d’entre vous,
et je ferai comme lui et encore mieux que lui.
Aujourd’hui, on ne peut plus inventer l’eau chaude, ça déjà été fait.
Les inventions apparaissent par centaines ou par milliers chaque jour dans le monde et pourtant vous avez inventé quelque chose de nouveau.
Une invention peut être issue de l’association de produits et concepts existants et parfois même brevetés, elle peut être protégée par brevet d’invention si elle satisfait aux trois critères : Nouveauté, Activité inventive et faisabilité industrielle.
Il s’agit dans ce cas d’un brevet de combinaison de moyens.
Si nous devions inventer quelque chose de nouveau à partir de rien, comme l’ont fait certains de nos aïeux, les archives de l’INPI tiendraient dans un attaché-case.
Vous allez voir qu’un brevet d’invention solide peut être fondé sur un tout petit rien.
En effet, ma deuxième invention comme beaucoup d’inventions, m’est venue à l’esprit pour résoudre un problème qui m’agaçait souverainement lorsque j’accompagnais mon épouse à l’Hypermarché pour faire nos courses.
En bout de caisse, comme un robot mal réglé j’attrapais avec maladresse les articles qui défilaient à toute vitesse, pour les placer sans ordre aucun dans une multitude de sachets en plastique, gracieusement dispensés par l’opératrice.
Je rappelle que nous étions dans les années 80.
Les résultats de mon exercice sportif réalisé à portée de vue d’un public impatient, étaient souvent sanctionnés en entrant à la maison et croyez moi……
Ce n’était pas par la remise d’une médaille d’or.
En effet, après avoir transféré des dizaines de sachets fragiles du chariot au coffre de la voiture, du coffre de la voiture dans l’ascenseur bloqué et de l’ascenseur bloqué vers l’appartement, je vous laisse imaginer les termes des « engueulades » reçues à chaque découverte de biscottes en miettes ou de fromage frais écrasé.
Las de telles scènes de la vie conjugale et ayant gardé dans ma mémoire l’image d’un magazine montrant un chariot muni d’un grand sac en toile de volume identique au chariot qui le portait, j’ai gambergé un peu et j’ai trouvé une idée géniale….
J’ai créé un sac-cabas réutilisable fabriqué en polyéthylène tressé dont on fait les voiles, mais dont le volume était réduit à la moitié de celui d’un chariot d’hypermarché afin de pouvoir le transporter une fois plein.
Ce cabas réutilisable utilisé en deux exemplaires dans un seul chariot fut désigné : LE SUPER-BAG.
En effet, répartir les articles fragiles et non fragiles dans des sacs réutilisables, solides et indépendants, munis chacun de deux poignées, me semblait une bonne idée pouvant conduire à éradiquer les petits sachets plastiques distribués aux caisses.
Le SUPER-BAG s’est avéré être une excellente idée mais ……
Cette excellente idée était–elle une invention brevetable ?
Où était la nouveauté ? Un sac avec deux poignées existait depuis des siècles, le polyéthylène tressé existait pour la fabrication des voiles marines, et le changement de volume n’était pas une caractéristique technique sur laquelle fonder un brevet d’invention.
Conclusion : Pas de nouveauté et encore moins d’activité inventive.
Pour ce qui était de la faisabilité industrielle, c’était certes évident mais très insuffisant.
L’idée de génie m’est apparue à ce moment précis.
J’ai imaginé placer sur le bord des deux côtés opposés du sac et au niveau des anses, un petit crochet blanc en matière plastique dont la mission était de maintenir le sac ouvert dans le chariot en accrochant les bords de celui-ci et faciliter ainsi la mise en sac des articles.
Pas idiot n’est-ce pas ?
C’est ce petit détail insignifiant qui m’a permis de déposer un brevet d’invention.
Ce sont ces deux petits crochets qui ont apporté à l’invention une caractéristique technique fonctionnelle.
Aucun sac réutilisable au monde ne possédait un moyen technique de le maintenir ouvert afin d’éviter que les côtés ne se rabattent vers l’intérieur en gênant ainsi la mise en sac des articles.
Je me suis adressé à un cabinet de Propriété Industrielle CPI ayant pignon sur rue, pour cette fois faire rédiger un vrai brevet d’invention qui me servirait de modèle pour mes créations futures.
Ce brevet d’invention a été parfaitement rédigé et le concept qu’il protégeait ne fut jamais copié durant les vingt années de protection.
J’ai eu ainsi la satisfaction d’avoir un excellent modèle de rédaction pour m’en inspirer et construire moi-même mes propres brevets et celle d’être un pionnier dans la lutte et l’éradication des sachets plastique distribués gratuitement aux caisses, sachets aujourd’hui interdits qui polluaient notre environnement sur terre et dans nos océans.
Je n’ai hélas pas pu apprécier pleinement les bienfaits financiers d’un tel succès, floué par une mauvaise association.
Cela me donnera l’occasion de vous faire part prochainement des précautions à prendre dans le partage de vos droits intellectuels.
Quoi qu’il en soit, cette idée et le brevet d’invention qui la protégeait ont été exploités pendant plus de 20 années et ont rapporté à leurs propriétaires plusieurs dizaines de millions de francs de l’époque, sans que jamais personne ne tente un jour de copier la caractéristique fondamentale du brevet d’invention .
Les deux petits crochets blancs.
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