Comme vous je n’y connaissais rien.
Dans les années 1980, j’étais perdu, j’avais une idée que je pensais géniale et j’ignorais totalement comment la protéger.
Je ne savais même pas qu’il existait des cabinets spécialisés et encore moins les tarifs qu’ils pratiquaient.
Si l’homme avait marché sur la lune depuis une décennie, Internet n’avait pas encore effleuré son cerveau.
Alors il fallait bien que je me débrouille tout seul.
Comme vous, j’étais loin d’imaginer pouvoir protéger mon invention moi-même et encore moins pouvoir en financer la protection vu le triste état de mon compte en banque.
J’étais vraiment persuadé qu’il fallait impérativement recourir à une sorte de notaire, qu’il fallait avoir beaucoup d’argent et que tout ça ne correspondait vraiment pas à ma situation.
J’avais tort.
Eureka ! J’ai trouvé !, l’invention se situait dans le petit tube de dentifrice en plastique.
Le fond de ce tube (opposé au bouchon) était plié et maintenu ainsi plié par une petite barrette coulissante qu’il suffisait de retirer pour recharger le petit tube de voyage avec un tube de dentifrice standard du commerce.
L’invention était cachée dans ce petit détail qui à lui seul avait permis de protéger l’ensemble du coffret de voyage.
Ce jour là, j’ai vraiment compris qu’on pouvait construire un excellent brevet d’invention en le fondant sur un tout petit détail.
Vous verrez par la suite que j’ai su me servir à bon escient de cet enseignement.
Votre idée ne vous semble pas être une invention brevetable, cherchez le détail technique qui la rendra brevetable.
Ebloui par le succès de mon interlocuteur, son invention et la simplicité de cette dernière, je me suis rendu dans un gros cabinet professionnel (CPI) à Paris.
J’ai du alors, plein de doutes et d’inquiétude décrire à un inconnu mon idée pas moins géniale que celle qui fit la fortune de mon mentor.
Il m’a fallu seulement quelques minutes d’entretien pour comprendre qu’on me prenait pour un idiot, que mon invention n’en était pas une, que je me ferais copié en quelques jours et qu’il valait mieux que j’aille jouer dans ma cour, celle des inventeurs particuliers….
J’avais besoin de Conseils et d’assistance.
Dès que l’occasion m’en fut donnée, je me suis rapproché d’une personne importante pour moi et qui d’après les bruits de couloirs, avait inventé quelques années auparavant un produit qui lui permettait de vivre très confortablement.
Savais-vous quelle était cette invention extraordinaire ?
Un petit coffret d’articles d’hygiène pour le voyage distribué gracieusement aux passagers des compagnies aériennes AIR- FRANCE, ROYAL AIR MAROC, BRITISH AIRWAYS etc.
Lorsque j’ai vu de mes yeux ce produit, je ne voyais pas où se situait l’invention.
Un petit boîtier en plastique contenant une brosse à dents en deux parties, un petit tube de dentifrice et une petite fiole d’eau de toilette.
Rien ne me semblait nouveau.
Les inventeurs particuliers ne sont pas la tasse de thé des CPI.
Ces cabinets institutionnels préfèrent en effet travailler avec des entreprises qui disposent de budgets importants et qui manifestement leur fiche une paix intégrale dans le déroulement de leurs prestations.
Nous, pauvres inventeurs particuliers, nous sommes la bête noire de ces cabinets car nous n’avons évidemment pas le budget pour faire faire un brevet d’invention, nous négocions les tarifs, épluchons les factures et intervenons trop souvent auprès de ces nourrisses ingrates auxquelles nous confions notre bébé.
Alors que faire ?
Sorti de cet antre de l’intelligence et empli d’un sentiment de révolte, j’ai décidé d’acquérir par moi-même et avec mes petits moyens, le pouvoir extraordinaire de rédiger mon propre brevet d’invention aussi bien que le feraient ces arrogants personnages, avec l’aide et l’assistance d’inventeurs expérimentés ou d’une formation pour la rédaction de brevet d’invention.
Comment peut-on tirer profit d’une telle invention ?
Eureka ! J’ai trouvé !, l’invention se situait dans le petit tube de dentifrice en plastique.
Le fond de ce tube (opposé au bouchon) était plié et maintenu ainsi plié par une petite barrette coulissante qu’il suffisait de retirer pour recharger le petit tube de voyage avec un tube de dentifrice standard du commerce.
L’invention était cachée dans ce petit détail qui à lui seul avait permis de protéger l’ensemble du coffret de voyage.
Ce jour là, j’ai vraiment compris qu’on pouvait construire un excellent brevet d’invention en le fondant sur un tout petit détail.
Vous verrez par la suite que j’ai su me servir à bon escient de cet enseignement.
Votre idée ne vous semble pas être une invention brevetable, cherchez le détail technique qui la rendra brevetable.
Ebloui par le succès de mon interlocuteur, son invention et la simplicité de cette dernière, je me suis rendu dans un gros cabinet professionnel (CPI) à Paris.
J’ai du alors, plein de doutes et d’inquiétude décrire à un inconnu mon idée pas moins géniale que celle qui fit la fortune de mon mentor.
Il m’a fallu seulement quelques minutes d’entretien pour comprendre qu’on me prenait pour un idiot, que mon invention n’en était pas une, que je me ferais copié en quelques jours et qu’il valait mieux que j’aille jouer dans ma cour, celle des inventeurs
particuliers….
Le mieux placé pour rédiger l’exposé de votre invention, c’est vous.
Avec un « punch » qui ne me caractérisait pas jusqu’ici, je me suis informé et savez-vous ce que J’ai découvert d’incroyable et de révoltant ?
L’administration française encourage les inventeurs particuliers à déposer eux-mêmes leur propre brevet d’invention en leur consentant une remise exceptionnelle sur les taxes et redevances.
(50% – personnes physiques).
Comme les Cabinets de Professionnels (CPI) ne souhaitent pas travailler avec lesdits inventeurs particuliers et que personne ne peut rédiger et déposer un brevet d’invention digne de ce nom, cela signifie que l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) encourage les inventeurs personnes physiques à déposer des brevets d’invention, en sachant pertinemment que ces brevets seront caduques et sans effet.
Ils rapportent toutefois des taxes et redevances et çà, çà ne se refuse pas.
Révolté par cette situation abusive, J’ai été fortement renforcé dans mon intention de me passer des CPI et de vous aider à en faire autant.
Si vous ne pouvez pas vous payer les services d’un CPI, je vous propose de vous procurer la formation OXYGLOB n°3 intitulée « Comment rédiger l’exposé de votre invention ».
Elle vous aidera jusqu’à une parfaite description de votre invention pour un budget tout à fait à votre portée.
Vous pourrez même communiquer avec un auteur de cette formation.
Vous trouverez sans problème toutes les informations concernant le brevet d’invention, mais jamais une formation à la rédaction de l’exposé de votre invention.
Pour quelles raisons ?
Tout d’abord, parce que c’est l’une des missions fondamentales des cabinets CPI et ces prestataires ne vont pas se tirer une balle dans le pied en vous disant comment ils font.
Certes ils font très bien leur travail de rédacteur mais ils ont un gros handicap par rapport à vous « Inventeur particulier »,
Ils ne sont pas inventeurs, l’inventeur c’est vous !
L’Invention est un phénomène strictement personnel.
L’inventeur connaît parfaitement et bien mieux que quiconque l’idée qui occupe sa propre tête.
Personne d’autre que lui ne peut y accéder et ne peut la décrire de manière aussi complète et évolutive que lui-même.
Il connait parfaitement les intérêts de son invention et pour un peu qu’il ait fait une bonne analyse du marché et de l’antériorité, il est certain des avantages techniques que son invention apporte à ses concitoyens, mais attention !
Ne tombez pas dans le piège, il y a un piège !
Persuadé de l’intérêt de votre création spirituelle, des avantages qu’elle apporte et du succès commercial auquel elle peut prétendre, vous risquez de vous emballer et de faire de votre brevet une documentation commerciale et non pas un brevet d’invention.
Vous devez tout en rédigeant la description de votre invention, la compléter, la modifier, l’adapter en fonction de vos pensées et de vos réflexions et y apporter des caractéristiques nouvelles, vous êtes seul à avoir la faculté de le faire et c’est primordial.
Un brevet d’invention protège des caractéristiques techniques et non pas des avantages commerciaux ou des objectifs, ne vous trompez pas !
Les professionnels du brevet d’invention excellent dans la rédaction du brevet d’invention proprement dit et dans les méandres des procédures nationales ou internationales.
Leur dépôt de brevet est administrativement clair, parfaitement en osmose avec les règles imposées et ne génère donc que très rarement des notifications d’irrégularité de la part des examinateurs.
C’est du bel ouvrage, mais cela se paie.
Le brevet d’invention a un prix.
Quelles que soient leurs compétences, leurs connaissances et l’excellence de leur travail, ils ne disposent pas et ne disposeront jamais de la créativité qui occupe votre cerveau de créateur.
Vous avez aujourd’hui la chance inouïe de disposer des outils numériques, pour rédiger vous-même votre brevet d’invention à moindre coût, Profitez- en !
Pour ne rien vous cacher, compte tenu du fait que j’ignorais tout du monde de l’invention et que les moyens d’investigation à mon époque étaient quasiment inexistants pour les communs des mortels, je n’ai fait aucune recherche d’antériorité.
Je ne pouvais donc pas savoir si mon idée existait déjà ou si quelqu’un avait eu une idée similaire avant moi, j’étais tellement persuadé de l’intérêt de mon idée que je n’osais même pas imaginer une telle situation.
Pas tout à fait débile quand-même, je savais que pour protéger une idée par un brevet d’invention, il était nécessaire que cette idée soit différente de ce qui existait couramment dans le commerce.
L’avenir me rappellera d’ailleurs à d’autres occasions que même si le produit d’une invention est inexistant dans notre environnement, il peut avoir été imaginé de nombreuses années auparavant et n’avoir jamais été fabriqué ou exploité
Alors prudence ….
Puisqu’aujourd’hui les moyens vous sont donnés n’hésitez pas, assurez-vous du passé avant d’attaquer la rédaction.
La formation n°2 de OXYGLOB intitulée : « Votre idée existe-t-elle ou est-elle déjà protégée » vous donne la méthode à suivre pour savoir si votre invention n’existe pas, mais également découvrir ce qui existe, précieuse information pour faciliter la rédaction de la description de votre invention.
Dans les années 80, je n’avais pas les moyens dont vous disposez aujourd’hui.
Les moyens dont vous disposez vous permettent de construire votre brevet d’invention vous-même et plus facilement.
Pour parvenir à rédiger moi-même mon brevet, j’ai du me rendre de nombreuses fois au siège parisien de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) qui à l’époque se trouvait dans un quartier qui m’a coûté très cher en amendes et fait connaître à plusieurs reprises les joies de la fourrière de Paris, le Boulevard de Stalingrad à la Porte Clichy.
C’était un lieu d’excellence ….
Toujours très bien reçu à l’accueil de cette institution, je me suis fait expliquer dans le détail les procédures du brevet d’invention dont vous trouverez sans problème aujourd’hui la description sur de nombreux sites internet.
Toutefois, ce n’était pas trop ça qui m’intéressait, mais comment je devais rédiger l’exposé de mon invention pour que mon brevet soit incontournable et que personne ne puisse me copier.
Cela a toujours été ma préoccupation car, à quoi sert un brevet s’il ne protège pas, s’il offre des failles par lesquelles un contrefacteur peut s’insérer pour copier votre idée ?
Pour bien rédiger
l’exposé de son invention, l’inventeur doit être lui-même son propre contrefacteur
Au siège de l’INPI dans ces années là, tout le monde pouvait accéder à la grande salle des bibliothèques.
Ce magnifique endroit très haut de plafond digne des salles anglaises où exerce Harry POTTER, proposait à ses visiteurs des milliers d’étagères de bois travaillé et brillant supportant de gros ouvrages quasiment tous de même reliure.
Des bancs de cuir et autres sièges historiques bordaient des tables magnifiques recouvertes pour la plupart de cuir lustré par les âges, sur lesquelles les visiteurs posaient de lourds livres numérotés à la gravure d’or.
Dans un silence total et impressionné par la présence du passé, je demandais aux dames qui circulaient çà et là ou grimpaient aux échelles de bois vernis, l’endroit où se trouvaient les volumes de brevets concernant le domaine le plus proche de mon invention.
Peu de personnes étaient présentes dans cette salle impressionnante et silencieuse.
Quelques ingénieurs, inspecteurs ou experts à chapeau feuilletaient consciencieusement un certain nombre de volumes, en prenant des notes qu’ils confiaient aux dames actives pour les transformer en photocopies.
Lorsque je découvrais ébranlé par une peur indescriptible d’avoir rien inventé, un brevet approchant mon idée, je m’efforçais de tenter de lui nuire en cherchant les mots qui n’y figuraient pas pour mieux le contourner et le rendre caduque.
C’est vrai, c’est un peu par le vice que j’ai acquis mes connaissances en cette matière, je vous laisse juge de la méthode, mais je dois dire à mon avantage que celle-ci m’a appris énormément de choses en matière de rédaction de brevets.
J’ai appris par exemple au fil du temps et de mes visites au cœur de la science, que nos amis les cabinets CPI, si arrogants et prétentieux commettaient déjà dans leur prestation d’écriture nombre d’erreurs que je ne ferais moi-même aujourd’hui.
J’ai appris également que certaines entreprises et gros groupes industriels de l’époque avaient parmi leur personnel des quêteurs d’infos dont la fonction consistait à rechercher parmi les brevets d’invention en vigueur ou déchus, des bonnes idées à exploiter dans leur secteur d’activité.
Vous verrez par la suite que cette découverte a influencé ma manière de rédiger.